La consultation

Pour de nombreux patients, le problème de chute de cheveux et les zones qui se dégarnissent crée une réelle souffrance qui peut parfois mener à un isolement social, voire un état dépressif.

Le patient ne sait pas toujours vers qui se tourner, vers qui trouver la compréhension et les conseils objectifs. Avant d'aboutir en consultation le cheminement peut être long. Ce n'est pas toujours une décision facile que d'oser parler ouvertement de ce manque de cheveux.

Lors de la consultation le patient vient livrer une partie de son intimité.
Ce doit être un moment privilégié. C'est une étape importante dans le processus. L'écoute et le dialogue se doivent d'être omniprésents. Le patient vient confier son mal-être probable. Le médecin doit respecter la démarche du patient et le conseiller professionnellement et surtout le faire honnêtement.

Les autres éléments à considérer pendant la consultation :

• les antécédents médicaux et chirurgicaux du patient + établir un historique de la chute des cheveux
• identifier l'état psychologique du patient
• définir les attentes du patient, réalisables ou non réalisables
• les antécédents familiaux, notamment au niveau de la chute des cheveux
• examiner le cuir chevelu du patient afin d'établir un diagnostic et de confirmer s'il s'agit d'une alopécie andro-génétique ou d'un autre diagnostic
• mesurer la zone donneuse et la zone à implanter : surface, diamètre du cheveu, densité/cm2, ...
• expliquer au patient s'il est un bon candidat ou non
• si une transplantation est envisageable : donner des explications sur le déroulement, sur les effets secondaires possibles, bien expliquer l'importance d'envisager le futur (la chute pourrait continuer) et donc établir une stratégie qui en tient compte, particulièrement en ce qui concerne la ligne frontale.
• dessiner au crayon dermographique la zone à implanter selon une attente qui soit réalisable et esthétique

Au terme de la consultation, si une greffe de cheveux est envisageable, le patient reçoit un devis détaillé, un consentement éclairé (à remettre le jour de l'intervention au plus tard), une demande d'examens sanguins si nécessaire.

Dans tous les cas, le patient doit bénéficier d'un délai de réflexion d'au moins 2 semaines.